lettres rugueuses Montessori, chez Eyrolles

Je viens de découvrir un nouveau coffret de lettres rugueuses, édité par Eyrolles, à 20,90 euros chez Nature et découvertes. Donc je partage. Il me semble pas mal, mais on ne voit pas toutes les lettres. 

Lien vers le site

arts libres de Zébulle

Voici quelques oeuvres de Zébulle, en septembre-octobe. Elle en produit énormément, alors c'est juste une petite sélection, au hasard. 

graphisme libre

monstres d'Halloween

dragon pour papa

fusée de chiffres, pour papa encore

art libre dans les formes à dessin Montessori. Franchement, y'a de la recherche, non ?

Elle a une façon très personnelle de dessiner des arbres et je ne sais pas d'où elle vient.

Cheval au pochoir

Oiseau aux cerises : découverte du compas

J'adore toutes ses créations. J'aime le plaisir que l'on ressent à travers ses dessins.

progression hors IEF

Cela fait longtemps que je n'ai pas écrit de nouvel article. Depuis le mois d'avril, ma fille me parlait régulièrement de l'école, affirmant vouloir y aller. Et au mois de juin, elle ne voulait même plus "travailler" avec moi et sa progression en lecture s'était arrêtée net. Du coup, nous l'avons inscrite à l'école en Grande Section. J'étais un peu déçue d'arrêter l'IEF, qui me plaisait beaucoup.

J'avais très peur que ma fille ne veuille plus du tout apprendre à la maison. Mais pour l'instant, l'école fait l'effet inverse, car elle est dans une classe GS-CP et tente de suivre le niveau CP. Elle veut travailler tous les soirs. Elle est vraiment très motivée, malgré la fatigue. Elle veut faire et faire encore.

Une des petites filles que j'accueille en tant qu'assistante maternelle est au CP. Ma fille a donc accès à ses leçons.

Zébulle recopie le texte de lecture (sa volonté). C'est sa première tentative en lettres scriptes.

leçon de lecture, le son "a"

Ca, c'est une page du cahier d'exercices "Daniel et Valérie", de Nathan.

(je l'ai aidée pour le coloriage. lol)

Ce que j'aime dans ce cahier, c'est que Zébulle peut lire tous les mots, vu qu'ils sont "phonétiques". J'aime aussi le travail de correspondance scripte / cursive, car Zébulle ne connaît pas trop les lettres scriptes encore.

Il faut encore qu'elle apprenne à lier certaines lettres curisves en écrivant.

J'adore l'IEF

Qu'est-ce qu'il y a de plus réjouissant que de voir son enfant progresser et être heureux ?

On adore voir son enfant suivre du regard, sourire, attraper des objets, marcher à 4 pattes, faire ses premiers pas, dire ses premiers mots, ses premières phrases... 

Puis quand il est plus grand, on le voit compter, dénombrer, additionner et apprendre les lettres, associer les lettres, lire ses premiers mots, ses premières phrases... Bien sûr, on se rend compte des progrès chez nos enfants scolarisés, mais c'est différent, car quand on fait l'IEF, on est là au moment pile où l'enfant comprend. On voit son sourire, ses yeux qui pétillent de bonheur... 

Deux petits exemples avec Zébulle :

Il y a quelques jours, nous avons vu comment écrire les nombres 11 et 12. Tout ceci n'avait pas l'air d'avoir beaucoup de sens pour elle. Je me suis dit, bon, on en a pour un moment à voir tous les nombres jusqu'à 20. Mais ce n'est pas gênant, nous avons le temps ! Puis quelques jours plus tard, à un moment donné, je la vois écrire les chiffres de 1 à 10, puis 11 et 12 et me dire : "donc 13, c'est 1 et 3 !" Et ainsi de suite jusqu'à 16 (elle s'est arrêtée là). Elle avait commencé par apprendre mécaniquement, puis la logique lui était apparue soudainement et j'étais là, à côté d'elle, pour voir ça !

site fiche maternelle

Zébulle est en train d'apprendre à lire. Grâce à la méthode phonétique, elle a compris toute seule comment associer les lettres. Aujourd'hui, je lui ai écrit une phrase courte en lettres cursives : "le vélo va vite". Elle y va encore lentement en décorticant toutes les lettres, donc à la fin du mot vélo, je me demande si elle a compris le sens du mot, alors je lui dis : quel est ce mot ? "vélo". Déjà là, elle était très contente, mais lorsqu'elle est arrivée à la fin de la phrase et qu'elle a compris le sens, quel plaisir ! Elle avait lu une phrase !

En fait, c'est comme ça tellement souvent... Et j'adore ! Ca me ressource, ça régénère mes batteries !

début tout doux en lecture

Zébulle commence à déchiffrer. Je l'ai découvert peu de temps après sa première dictée muette. J'ai constaté qu'elle liait naturellement les lettres pour lire des petits mots : 1 ou 2 syllabes. C'est un des avantages de l'apprentissage phonétique des lettres. Du coup, j'ai commencé à lui proposer des petits exercices de lecture.

J'ai pris des livres en écriture cursive et je lui ai proposé de :

Repérer les lettres connues dans les mots : elle a beaucoup aimé. Elle entourait d'abord les lettres, puis elle se rendait compte qu'elle connaissait toutes les lettres d'un mot et elle l'entourait en entier. Elle arrivait à lire les petits mots comme "le", "la", "sur".

photocopie d'une page du livre Dans la savane, des éditions Cerf-volant

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Petits exercices "maison" sur les animaux des livres en cursif. Ici le rhinocéros. Reconstituer un mot en remettant les lettres dans l'ordre, reconnaître les mots identiques... Il y avait aussi des petits exercices de maths pour alterner les plaisirs. ;)

Un livre trouvé en bourse aux jouets ce week-end : Je lis avec les animaux de la forêt (Editions Lito). Elle a commencé à le regarder sans moi et je voyais qu'elle essayait de lire les mots de la première page. 

Nous en avons donc lus plusieurs ensemble : lune, limace, racine... Pour les grands mots, elle devinait la fin grâce à l'image, mais elle s'est rendue compte que c'était important de lire au moins le début du mot, pour ne pas se tromper : par exemple, elle pensait "champignon" alors que c'était "bolet".

Nouvelle question : que proposer aux EIP ?

Beaucoup d'enfants intellectuellement précoces (ou à haut potentiel, ou zèbres, ou encore surdoués) se retrouvent en IEF (instruction en famille) après un mauvais séjour à l'école. Nombre d'entre eux se sentent différents, incompris, nuls, malheureux, voire déprimés. Certains sont même soumis à des violences verbales ou physiques.

Comment prendre en compte les besoins particuliers des enfants précoces dans le cadre de l'école ou de l'instruction en famille ?

Un des meilleurs moyens pour répondre aux besoins d'un enfant précoce (ou pas, d'ailleurs), c'est encore d'être à l'écoute, ouvert d'esprit et d'utiliser une pédagogie nouvelle (Montessori ou Freinet, par exemple) ou une réelle pédagogie différenciée (activités en autonomie, exercices plus difficiles, mise en place d'un partenariat avec l'instit de la classe supérieure...). 

Il est aussi très intéressant de proposer à ces enfants des activités variées hors matières académiques (maths, français). Ils ont besoin d'être nourris, mais pas forcément de se retrouver avec une avance qui nécessiterait plusieurs sauts de classes. En effet, si un saut de classe est souvent nécessaire, il ne se suffit pas à lui-même, car la plupart du temps, au bout de quelques mois, les EIP ont de nouveau une avance importante... (Dans certains cas, le saut de plusieurs classes est vital. Il faut chercher ce qui est le plus adapté à chaque enfant.).

Voici un listing de différentes activités que l'on peut proposer à ces enfants dans le cadre de l'école (et qui plairont aussi très certainement à d'autres enfants !) : pedagonet.com

Exemples faciles à mettre en oeuvre en IEF :

- rédiger un Haïku japonais

- dresser des collections de mythes, de légendes, de devises, de proverbes...

- construire un ou des mots croisés sur un thème particulier

- construire une page web

- étudier l'origine et la dérivation des mots, des noms, du nom des lieux, des fleurs...

Généralement, les enfants précoces ont besoin de "structures" (cadre stable, règles sensées, objectifs clairs...). Il s'agit donc de ne pas confondre pédagogie différenciée et anarchie. Il faut faire attention à inclure ces activités dans le cadre de la classe, d'une manière structurée et qui fait sens pour tout le monde. Sinon les enfants se sentiront mis de côté, se demanderont à quoi ça sert de préparer un travail s'il n'est pas corrigé par le professeur ou présenté à la classe et finiront par ne plus y voir d'intérêt.

Pour celles et ceux qui voudraient en savoir plus sur les EIP, je vous invite à aller faire un tour sur les sites suivants :

douance.be

anpeip

les tribulations d'un petit zèbre

Il y a bien entendu de nombreux autres sites...

Si vous avez d'autres idées pour aider les EIP à bien vivre leurs années d'école ou d'IEF, n'hésitez pas !

Quel matériel en maternelle ?

De retour aujourd'hui avec une nouvelle question récurrente : quel matériel est-il nécessaire d'avoir pour faire l'instruction en famille en maternelle ?

Au niveau du matériel, trois choses me semblent importantes en maternelle :

1) Laisser les enfants manipuler du matériel de la vie quotidienne : couverts, pinces à linge, balayette, brosse à vaisselle, chiffon, carafe d'eau, arrosoir... On peut les proposer à la manière Montessori (sur des plateaux, en libre accès après présentation), si on en a envie. C'est pratique pour que l'enfant soit autonome dans ses apprentissages et s'entraîne encore et encore.

2) Leur proposer du matériel éducatif varié :

- mobilier adapté à l'enfant : table et chaise à sa taille, matériel facilement accessible dans des meubles ouverts (un matériel hors de portée et/ou hors de la vue ne sera pas souvent utilisé). Il est possible de faire une rotation des activités si on a peu de place.

- matériel créatif : crayons de couleur, feutres, peinture à l'eau, pinceaux, feuilles à dessin, tableau noir, craies, pâte à modeler, matériel de récupération...

- petit matériel "scolaire" : ciseaux, feuilles, crayon de papier, colle, taille-crayon et matériel de rangement : boîtes, classeurs, trousses, cahiers (au choix !)...

- livres : albums, documentaires, romans, magazines, B.D.... (et pourquoi pas un abonnement ?)

- jeux éducatifs : suggestions : Attrimaths, Légo, puzzles, jeux de logique, jeux de cartes, jeux de société, lettres et chiffres (en bois, en plastique ou autre)...

- jeux d'imagination : suggestions : dinette, déguisements, poupée, Playmobiles, etc.

- CD et/ou instruments de musique (éveil musical et danse), vidéos éducatives (sur télé ou ordi)...

3) Penser que l'instruction se fait aussi à l'extérieur de la maison : promenades à pieds, à vélo, visites, activités extra-scolaires, rencontres variées, entretien du potager...

Voilà, ce qui me semble vraiment nécessaire.

Le matériel que j'utilise ou utiliserai, car il apporte beaucoup aux enfants :

- matériel Montessori
- cahiers d'exercices
- ressources sur Internet
- manuels scolaires
- fichiers Freinet (dernière année de maternelle)
- ordinateur (pour les jeux, mais aussi pour l'initiation à l'informatique)

Toutes les photos viennent du site Photo libre

Le matériel de l'accompagnateur :

- ordinateur avec accès Internet

- imprimante

- livres pédagogiques

- plastifieuse si possible

- feuilles, crayons...

- classeurs ou autre matériel de rangement

Si vous avez d'autres idées, n'hésitez pas !

Petit tour au parc Friedel

Quelques photos de notre sortie au parc Friedel à Illkirch-Graffenstaden : les animaux se promènent en liberté, c'est vraiment chouette !

un magnifique paon blanc

Chaque animal a son panneau informatif, c'est très intéressant !

Saviez-vous que le petit du lama s'appelle le cria ?

Autour du parc, il y a des aires de jeux avec des activités pour tous les âges.

Les enfants ont mangé une glace :

les bons mots de Zébulle

Chez nous, le moment du repas est souvent un moment de jeu et d'apprentissages : jeux de lettres ou de calculs. C'est très agréable. Ce soir, à table, nous avons joué au baccalauréat (on donne une lettre et on doit trouver des mots qui commencent par cette lettre à tour de rôle). Zébulle joue depuis plusieurs mois avec nous. Elle s'est montrée particulièrement douée ce soir.

Au son "d", elle a trouvé :
- dessert
- dos
- dessin
- danser
- danette
et aussi :
- crève la dalle

pratiquer l'IEF avec plusieurs jeunes enfants

On me demande de temps en temps comment s'organiser pour pratiquer l'IEF avec plusieurs enfants de moins de 6 ans. Je vais donc tenter de répondre à la question, car c'est une situation que nous avons déjà connue. Mais il ne s'agit que d'une réponse parmi d'autres. ;)

Avant 6 ans, il faut savoir qu'il n'y a aucune obligation d'instruction, aucune déclaration à faire, donc aucun contrôle. Je connais des familles qui choisissent de laisser une grande liberté à leurs enfants, tout en leur proposant des activités non-scolaires variées et en répondant à leurs demandes (parfois très scolaires). Les enfants suivent la vie de la famille, quel que soit leur âge, quitte à transporter les plus petits en écharpe ou en poussette. Chacun vaque à ses occupations, ensemble ou séparément.

Certaines familles sont très proches de la nature : les enfants s'occupent du potager et cuisinent, prennent soin des animaux de la ferme, se baladent en forêt, apprennent à pêcher, construisent des cabanes, etc. D'autres sont plus citadines : elles visitent les musées, vont à la bibliothèque, au théâtre, participent à des ateliers (arts plastiques, couture, poterie...), sont inscrites à des activités sportives, font des rencontres non-sco (ou pas), etc. L'idéal serait de pouvoir apporter les deux.

Je pense que proposer des choses comme ça aux enfants, c'est bon dans tous les cas, même si on ne choisit pas d'opter pour des apprentissages aussi libres. Personnellement, pour diverses raisons, nous ne pouvons proposer uniquement cette façon de vivre. Nous faisons donc un mix de différentes pédagogies. Un peu de unschooling, un peu de Montessori, un peu de Freinet et d'autres choses plus traditionnelles, telles que des cahiers du commerce ou des ressources téléchargées sur le net.

Nous n'avons pas d'horaire fixe pour "travailler", même si c'est généralement en matinée. Ma fille de 4 ans a accès à tous les supports dès qu'elle en ressent le besoin. Nous avons une salle de classe (ou atelier), mais nous n'y sommes pas cantonnées. Tous les jours d'école, je lui propose de faire une activité avec moi, mais je n'impose aucun travail. Je pense qu'un jeune enfant n'apprend rien sous la contrainte ; ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a aucune contrainte. Il y a notamment la contrainte d'utiliser le matériel correctement et de le ranger, de terminer un coloriage avant d'en prendre un autre...

Je pense vraiment qu'un enfant de moins de 6 ans n'a pas besoin de cours par correspondance (CPC). Il serait bon de pouvoir suivre son rythme et ses centres d'intérêts et non l'obliger à travailler telle ou telle notion à un moment choisi par quelqu'un qui ne le connaît pas et qui ne connaît pas le rythme de la famille. Dans le cas d'une famille avec plusieurs jeunes enfants, la contrainte d'un CPC pourrait mettre une pression difficile à assumer pour tout le monde. Evidemment, ça dépend beaucoup des enfants. Certains enfants vont très bien s'adapter aux CPC, mais si ce n'est pas le cas, ou si la famille n'a pas le temps ou l'organisation nécessaire, il y a bien d'autres moyens d'amener les enfants aux apprentissages.

Quand ma fille ne veut pas faire une "activité" (rarement, car pour elle, travailler est amusant), je lui propose de faire un jeu à la place... et soit elle apprend par le biais du jeu, soit cela lui donne envie de prendre ensuite une activité plus scolaire (plus "intellectuelle"). Parfois, je l'oriente vers une activité ou, au lieu de lui laisser un choix total, je lui demande si elle préfère faire telle ou telle activité. 

Si l'enfant est dans un contexte qui lui offre la possibilité d'apprendre, il apprendra. A nous de lui apporter ce contexte.

Bon, cela étant dit et quel que soit le choix d'instruction, dans une famille nombreuse avec des bébés, il reste important de trouver du temps pour s'occuper des enfants plus grands, sans que les petits interfèrent trop.

Voici donc des pistes :

- faire des activités pendant la sieste des tout-petits (celle du matin ou de l'après-midi : oui, il est possible d'avoir des moments de forte concentration l'après-midi aussi, si l'enfant n'est pas fatigué.)

- utiliser l'écharpe de portage pour calmer les petits dormeurs, tout en ayant les mains libres.

- laisser les tout-petits à un tiers pendant deux heures ou plus, régulièrement : grands-parents, assistante maternelle, crèche, babysitter, etc. Et oui, ce n'est pas parce qu'on fait l'IEF que nous n'avons pas le droit de confier nos enfants. Ca peut être un plus pour tout le monde. Pour les parents de bébés aux besoins intenses, ça me semble être une vraie nécessité.

- si rien de tout cela n'est possible, il reste peut-être envisageable de faire un coin spécial pour les tout-petits : une sorte de grand parc dans lequel ils peuvent se mouvoir librement près de nous, avec des activités pour eux. Evidemment, ça n'est pas efficace très longtemps, mais si ça peut libérer 15 ou 30 minutes une ou deux fois par jour, c'est déjà beaucoup. Il ne s'agit pas de transformer le parc en prison. ;)

Lorsque les enfants ont atteint l'âge où ils sont capables de jouer tranquillement plusieurs minutes sans toucher à tout (ce qui est très variable d'un enfant à l'autre), on peut alors leur préparer un meuble avec des activités pour eux et leur expliquer qu'ils ont le droit de choisir ce qu'ils veulent dans ce meuble et jouer à côté de nous.

Vous pourrez alors :

- vous occupez de l'un ou de l'autre alternativement

- proposer des activités en commun avec des petites adaptations (par exemple, là où le petit collera des gommettes librement, le grand les collera selon une consigne précise).

Ce qui est parfois difficile au début, c'est que le grand reste concentré sur ses activités de grand. Je pense honnêtement que, dans la plupart des cas, ce n'est qu'une période. Le grand ne tardera pas à en avoir marre de jouer à des activités de "bébé" s'il est autorisé à le faire. Il sera sûrement utile de lui laisser du temps pour cette petite régression, sans lui faire de réflexions désagréables. Il faut se rappeler que même lui est très jeune, que ce n'est pas que parce que pendant trois semaines, il ne va rien faire de ce que vous aviez prévu, que cela va gâcher son évolution. Si ça se trouve, au bout de ces trois semaines, il va progresser d'un seul coup, parce que justement, on lui aura permis de vivre ce dont il avait besoin pour grandir. ;)

Voilà. J'espère avoir apporté des éléments de réponses aux familles en demande. N'hésitez pas à vous exprimer sur ce sujet si vous avez d'autres pistes ou à poser de nouvelles questions si nécessaire. 

différencier les sons proches

Un petit jeu pour différencier des sons proches : prendre des objets ou images d'objets qui commencent par les sons choisis et demander à l'enfant de les poser à côté des lettres qui font ces sons.

Le "p" et le "b" ont des sons proches. Le "f" est plus facile à repérer. Pour les premières fois, il vaut mieux commencer avec deux sons seulement. ;)

A la fin, on cite tous les objets posés en insistant sur le premier son et l'enfant se corrige tout seul. 

Le son "z" :

Encore la première dictée muette :

Le "o" de cor est maîtrisé !

En voyant ce document, j'ai tout de suite eu une idée : faire colorier à Zébulle toutes les lettres qu'elle connaît parfaitement (donne le son sans hésiter et peut citer un mot qui contient ce son). Elle était heureuse de voir qu'elle les connaissait presque toutes !

Doc trouvé sur fiche-maternelle

Zébulle n'avait plus repris le trinôme depuis la dernière fois où je vous en ai parlé. Là, elle commence à comprendre le fonctionnement et a réussi à faire un cube. Ceci dit, elle a bien constaté que les couleurs n'étaient pas au bon endroit à la fin, donc il faudra encore s'entraîner. Elle était contente d'arriver à fermer la boîte.

Maths : Zébulle demande à faire des cahiers quasiment tous les jours et veut faire plusieurs pages à chaque fois. L'inconvénient, c'est que du coup, la progression est trop rapide et elle n'a pas le temps de maîtriser les nouveautés, donc j'ai acheté plusieurs cahiers et nous les faisons en parallèle.

Zéphyr avait un petit souci de marche la semaine dernière, je l'ai donc gardé un peu avec moi. C'était agréable d'avoir les deux dans l'atelier. ;)