jeudi 17 octobre 2013

Des nouvelles de Zastral


En septembre, Zastral est entré en sixième bilingue au collège de secteur. Il y a quelques jours, nous avions la réunion parents-professeurs. Le bilan est vraiment positif. Zastral s'en sort très bien en sixième. Il obtient de bons résultats, même en Allemand bilingue. La seule remarque concerne sa discrétion et sa sensibilité, mais ses professeurs sont encourageants et optimistes.


Un petit travail de Zastral en Français. Il fallait choisir un mot et en changer le sens, puis écrire le début d'une histoire avec ce mot.

"Ce jour-là était un jour de guerre : les Andalites contre les Contaminators. Les Andalites étaient les plus gentils de la galaxie et les Contaminators étaient les plus contaminés de la galaxie. Ils contaminaient tout le monde et leur maladie donnait l’extravertie s’ils étaient verts, l’extrarougie s’ils étaient rouges et l’extrajaunie s’ils étaient jaunes...Mon père était un Andalite et moi aussi. Donc j’irais à la guerre en grandissant. Je regardais mon père combattre les Contaminators et moi je ne pouvais rien faire. Puis le chef des Contaminators envoya une bombe nucléaire bourrée du virus de l’extravertie, de l’extrajaunie et de l’extrarougie…Toute la zone de combat fut contaminée ! Puis, quelques jours plus tard, je vis mon père à l’hôpital avec la maladie de l’extravertie."

Le texte était saturé d'erreurs, du coup je lui ai proposé de le mettre au propre sur l'ordinateur et il a beaucoup aimé. On a ensuite imprimé le texte et il l'a collé sur sa feuille d'évaluation. Du beau boulot !

jeudi 10 octobre 2013

Le point à point

Ma puce adore ce nouveau cahier "de point à point" que je lui ai acheté. Elle n'en avait encore jamais fait. Elle a fait au moins 8 pages le premier jour. En 3 jours, le cahier est quasi terminé ! Elle adore travailler sur feuille. 


Ce que j'aimais bien dans ce cahier, c'est qu'il propose une progression sympa. Tout d'abord, il faut relier des dés jusqu'à 5.


Puis on passe des dés aux chiffres en douceur :


Quand c'est maîtrisé, on passe aux chiffres à relier jusqu'à 10 :



De plus, en bas de chaque page il y a un petit exercice : graphisme, numération ou "algorithme".


Un autre cahier fini en une journée : "autocollants en cascade" : il s'agit de remettre les éléments manquants sur les animaux.

Ca fait travailler le repérage spatial et le schéma corporel des animaux

On en profite pour utiliser du vocabulaire précis selon les animaux.


mercredi 9 octobre 2013

matinée jeux de société

Il y a quelques jours, Zébulle était très en demande de jeux de société. Nous avons donc passé une bonne partie de la matinée à jouer.

Le UNO, c'est devenu un classique. L'occasion de jouer avec les nombres. Zébulle reconnaît aussi le 4 et le 7 écrits ainsi. Le 6 et le 9 sont encore confondus régulièrement, mais ça vient.


Qui mange quoi ? jeu sur le régime alimentaire de quelques animaux de la forêt.


Memory. Ici celui de la chenille qui fait des trous. J'ai enlevé une douzaine de cartes, mais vous pouvez constater que le nombre de cartes utilisées a sensiblement augmenté ! Ca n'a pas effrayé Zébulle qui a fait preuve d'une grande patience.


Là ce sont plus des jeux individuels : des cartes avec des objets à dénombrer et des chiffres à associer.

Pas encore facile de ne pas recompter 2 fois le même petit dessin dans les grands nombres.

Des puzzles avec des cubes. Après un premier puzzle un peu hésitant, elle a fait les 6 puzzles l'un derrière l'autre sans difficulté. Elle était très contente du résultat.


Après le repas : Zébulle fait une grande tour avec les planchettes de construction :


mardi 8 octobre 2013

La pédagogie Freinet en IEF avec un enfant de maternelle


Dans cet article, je vais vous proposer différents outils de la pédagogie Freinet que vous pouvez mettre en place, pour un enfant de maternelle, dans le cadre de l'IEF. On n'est pas obligé d'adhérer à tout. A vous de tester (ou pas) et de choisir les outils qui conviennent à votre famille.

Les bases de la pédagogie Freinet ? C'est par ICI !

Les outils Freinet utilisables en IEF :

La classe-promenade : le parent emmène son enfant se promener pour découvrir la nature (ou autre). On emporte avec soi de quoi dessiner et écrire. On s'arrête par exemple devant un arbre et on l'observe. On voit ses racines qui plongent dans la terre, le tronc, les branches, les feuilles, etc. On les dessine, on annote le dessin (le parent peut écrire à la place de l'enfant), on ramasse des feuilles mortes... On peut regarder les animaux qui vivent près de l'arbre, etc.  Les questionnements de l'enfant seront le point de départ d'autres activités à la maison : Les fourmis vivent dans la terre ? C'est une trace de cerf ? Ce champignon se mange-t-il ?


Il y a un autre aspect de la classe-promenade qui correspondra plutôt à des enfants de dernière année de maternelle : l'enquête : il s'agit de préparer la visite d'un lieu, chez un artisan par exemple, en se posant des questions en amont, puis aller faire la visite et poser les questions prévues à l'artisan. Un petit compte-rendu sera rédigé à la fin. Le parent peut écrire en écoutant la parole de l'enfant et celui-ci peut participer en faisant les dessins.

Le texte libre : régulièrement (toutes les semaines ou tous les 15 jours), on demande à l'enfant de nous raconter quelque chose (réel ou inventé). Ca peut être juste une phrase, en maternelle. Soit il sait déjà écrire et peut l'écrire lui-même, soit le parent l'écrit pour l'enfant. Il ne faut pas oublier de signer le texte ! Le texte peut également être imprimé, mais ce n'est pas indispensable. L'enfant peut illustrer le texte s'il en a envie.




Le texte libre pourra être utilisé en grammaire, orthographe ou conjugaison. Freinet pensait que les enfants intégraient mieux les règles lorsqu'elles étaient travaillées à partir de textes personnels.

L'imprimerie : l'idée de l'imprimerie est de valoriser les écrits de l'enfant pour lui donner envie d'écrire et de partager son travail. Aujourd'hui, on utilise plutôt l'ordinateur. Evidemment, ça serait chouette d'avoir une presse à l'ancienne, mais bon. lol. Quand j'étais petite, j'ai eu le bonheur de travailler comme ça :

source : wikipédia

Un texte imprimé (même avec un ordi et une imprimante) a beaucoup d'allure, les enfants sont généralement très fiers de le montrer ensuite. Déjà en fin de maternelle, selon les enfants, on peut s'amuser à taper son texte libre, écrire un poème court pour Papi et Mamie, une carte de voeux ou encore un petit texte pour le blog de la famille (plus abstrait)... On peut aussi faire des petits livres que l'on garde précieusement. Le choix est grand !

Le dessin libre : proposer à son enfant du matériel varié pour dessiner ou peindre librement. On peut aussi mettre en place un cahier spécial pour le dessin (feuilles reliées entre elle ou cahier du commerce).



Les ateliers : les écoles Freinet présentent de nombreux équipements destinés aux enfants. En atelier, par petits groupes et sous la responsabilité d'un adulte, les enfants peuvent cuisiner, s'occuper du potager, travailler le bois, coudre, faire des expériences scientifiques, de la pâte à sel, etc. Souvent, des parents ayant des compétences ou du temps libre viennent animer les ateliers. Vous pouvez mettre en place dans votre petite classe des activités de ce type, soit en proposant vous-même des activités, soit en faisant intervenir un membre de la famille, un ami ou un professionnel pour qu'il partage son savoir-faire avec votre enfant. Ou encore, vous pouvez organiser des rencontres non-sco pour des ateliers communs. Le plus important, finalement, c'est que votre enfant puisse avoir accès à des activités variées, toutes aussi importantes que la lecture ou le calcul.

La correspondance : les objectifs de la correspondance scolaire sont nombreux et variés. Nous retrouvons l'idée du plaisir de communiquer par l'écrit, mais aussi la découverte d'une personne, d'une autre façon de vivre, voire d'une autre culture, la régularité, la réciprocité, l'amitié, etc. Dans le cadre de l'IEF, il faut trouver soi-même un correspondant. Ce n'est pas si difficile ! Je pense que ça peut être intéressant en dernière année de maternelle. Avant, ça risque d'être trop abstrait pour l'enfant. L'idéal serait de correspondre avec un enfant que vous pouvez rencontrer, même un cousin ou un copain qu'on ne voit pas souvent.


Le plan de travail : à partir de 4 ans (indicatif), on peut mettre en place avec l'enfant un plan de travail quotidien. C'est une sorte de contrat qui précise les activités du jour. Il y a des activités que le parent peut demander à l'enfant de faire (un matériel ou une notion précise à travailler) et des activités choisies par l'enfant. Tant que l'enfant ne sait pas lire, on peut utiliser des photos ou des pictogrammes pour représenter les activités.


Des exemples de plan de travail en maternelle sur le site de l'ICEM : http://www.icem-pedagogie-freinet.org/node/14654
On peut faire un plan de travail sur papier ou utiliser un tableau avec des étiquettes à accrocher.

A partir de 6-7 ans, quand l'enfant sait bien lire, on peut commencer les plans de travail hebdomadaires. Il faut que l'enfant ait une bonne représentation mentale de la semaine (il ne s'agit pas seulement de la comptine des jours). Avec Zéphyr, en CP, nous faisions encore des plans de travail quotidiens. Le fait qu'il soit de fin d'année jouait aussi. Je pense que nous aurions pu commencer les plans de travail hebdomadaires en milieu d'année, mais il était habitué et ça lui convenait. Zastral, lui, avait des plans de travail à la semaine.

Les fichiers auto-correctifs : pour le travail en autonomie, il existe de nombreux fichiers Freinet, édités par Pemf, que ce soit en lecture, orthographe, grammaire, géométrie, problèmes, mesures, etc. En outils papier, il existe aussi des cahiers de mathématiques, des livres, des documentaires, etc.
Pour la maternelle, vous trouverez essentiellement des outils pour la dernière année (fichiers de lecture, de numération ou cahiers de recherches mathématiques).



Vous pouvez aussi créer vos propres fichiers à partir d'exercices trouvés sur le net ou dans des livres. Vous pouvez les ranger dans des classeurs : un classeur d'une couleur pour le langage, un classeur d'une autre couleur pour les maths... Choisissez des classeurs faciles à manipuler (2 anneaux). Dès la première année, vous pouvez montrer à l'enfant comment choisir un travail dans un classeur, en l'aidant si nécessaire. Par contre, il faut que l'enfant trouve aisément les exercices qui correspondent à son stade de développement, quitte à classer les feuilles par difficulté avec des intercalaires. 

Le tâtonnement expérimental : le plus souvent possible, laissez l'enfant essayer de trouver ses réponses par lui-même, émettre des hypothèses et tenter de les vérifier. S'il a des difficultés, vous pourrez le guider vers des ressources (livres, vidéos...) ou des personnes compétentes.

source photo : archives ICEM

Je n'ai pas abordé dans cet article tout ce qui concerne la gestion de la collectivité, mais même avec un enfant unique, vous pouvez mettre en place des réunions familiales (quel plaisir pour l'enfant de montrer à l'autre parent, le week-end, une ou deux choses qu'il a apprises pendant la semaine), des responsabilités (l'enfant peut choisir quotidiennement un service qu'il rendra : mettre la table, passez le balai, ranger la classe, la bibliothèque, nettoyer le tableau...) ou une petite coopérative (quand l'enfant sait compter).

Si vous testez et/ou utilisez déjà des outils qui vous plaisent, n'hésitez pas à me raconter !
Bonne chance !